Reprendre la terre aux machines

En collaboration avec Contre-attaque & Autonomie, Uniterre organise un arpentage collectif de « Reprendre la terre aux machines », un livre engagé écrit par l’Atelier paysan.

L’appel à la responsabilité individuelle, ce « chacun doit faire sa part » , est une fable et ne mettra jamais fin au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement au moindre coût, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir les industries technologiques, à déshumaniser. Il est temps d’échapper à notre enfermement dans les niches d’un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture.

Les auteur·ices, paysan·nes, syndicalistes et militant·es, font le constat que les alternatives paysannes, aussi riches soient-elles, s’avèrent totalement inoffensives face au complexe agro-industriel, plus prédateur que jamais.

Un arpentage ? 

Il s’agit d’une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière. Pour celleux qui n’ont pas accès aux livres, qui n’ont pas envie de lire 200 pages seul·e, ou simplement qui aimeraient pouvoir partager les pensées qui leurs viennent en tournant les pages, remettre en question la théorie, débattre ensemble des idées proposées, venez partager l’après-midi avec nous !

Concrètement, on va se repartir collectivement un petit nombre de page à lire et y apporter un regard critique et subjectif lors de moments d’échange en petit groupe. Pas besoin de l’avoir lu, ni de l’apporter. On se distribue des parties, on lit dans un coin puis on se réunit et on met tout en commun.

Détails pratiques

Accueil et snack dès 13h
Début de l’arpentage à 14h
Fin vers 18h

Les partenaires

Uniterre

Uniterre est une organisation qui se bat pour une agriculture paysanne, durable, rémunératrice et solidaire.

Contre Attaque & Autonomie

Contre-Attaque & Autonomie est une organisation pour une écologie anticapitaliste basée à Lausanne. Elle porte une vision de l’écologie anticapitaliste et intersectionnelle, capable à la fois de contre-attaquer face aux systèmes d’exploitation qui détruisent le vivant mais aussi de bâtir d’autres possibles, des contre-pouvoirs et autres réseaux d’autonomie et de solidarité.