Par-delà les frontières : STOP à l’impunité policière
Table ronde avec les collectifs Stop aux Violences d’État (France), Justice 4 Mike et Justice pour Nzoy. Les membres de SAVE présenteront leur combat contre les violences policières et d’État en France.
En particulier autour de l’article L. 435‑1 du Code pénal français, qui étend l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre. SAVE soutient les victimes et leur famille, comme Souheil El Khalfaoui, tué par balle par la police à Marseille lors d’un contrôle routier en 2021.
En Suisse comme en France, la police tue.
Collectif Stop aux Violences d’Etat
Le 4 août 2021, Souheil El Khalfaoui, 19 ans, est tué par un tir policier à Marseille. Ce drame met en lumière les dangers de l’article 435-1 du code de sécurité intérieur, qui élargit le cadre d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre et conduit à des violences mortelles. Face à cette injustice, son père, Issam El Khalfaoui, entame un combat pour obtenir vérité et justice. De cette lutte naît SAVE – Stop Aux Violences d’État, un mouvement rassemblant familles de victimes, militants et juristes pour dénoncer les violences policières, exiger l’abrogation de la loi 435-1 et mettre fin à l’impunité.
Justice pour Nzoy
L’alliance Justice4Nzoy regroupe des personnes proches de Robert Nzoy tué à Morges le 30 août 2021. Et différentes personnes et groupes de la gauche extraparlementaire. Iels s’organisent pour pouvoir faire face collectivement au racisme ordinaire. L’alliance réunit des expériences et des points de vue très différents, mais unis, dans la lutte pour un monde sans racisme! L’alliance souhaite faire connaître le meurtre de Nzoy comme un cas typique de violence policière raciste. Cela est urgent, car la police et le Ministère public font tout pour classer l’affaire le plus discrètement possible. Et l’idée que de tels événements ne sont que des cas tragiques isolés est encore très courante. l’Alliance Justice4Nzoy affirme le contraire : la mort de Nzoy relève d’un problème systémique !
Justice pour Mike
Mike ben Peter était un homme noir, d’origine nigériane, un père de famille, un époux, un ami, un membre du collectif Jean du toit. En raison de sa couleur de peau et de son statut social, il a été assassiné le 28 février 2018 par 6 agents de la police à Lausanne. Depuis, un long processus de lutte s’est engagé pour obtenir justice et soutenir sa famille à qui il a été enlevé.