
Mise à mort de Kévin
Une pièce présentée par la Compagnie Brock
Texte : Bryan Blaise Pasche
Mise en scène : Romane Farine Civitillo & Bryan Blaise Pasche
Jeu : Carl Schmidt & Noam Azouz
Éclairage et son : Léonard Blanc
Synopsis :
Kévin a pris rendez-vous avec la mort. Il a payé pour s’éteindre proprement, sans douleur, accompagné d’un professionnel aussi calme qu’inquiétant. Une bougie s’allume. Une odeur de vanille envahit la pièce. Le rituel peut commencer. Mais face à Fitzgerald, cet étrange passeur d’âmes, les certitudes vacillent. Les mots s’installent, les silences pèsent, les vérités se fissurent. Ce qui devait être un simple protocole devient un face-à-face troublant, drôle, cruel – une traversée aux frontières du réel. Deux hommes, un canapé, une bougie. Et derrière la mort… peut-être autre chose. Mise à mort de Kévin est un huis clos tendu, poétique et dérangeant, où se mêlent philosophie du néant, absurdité moderne, et désirs d’échapper à soi-même. Un duel verbal aux allures de rituel, où même la fin… pourrait ne pas être la fin.
Note d’intention :
Mise à mort de Kévin est un huis clos.
Un homme a décidé d’en finir. L’autre est là pour l’y aider.
Une bougie s’allume. Une odeur de vanille s’élève.
Tout est cadré. Précis. Presque rituel.
Et puis… quelque chose dérape.
Les certitudes vacillent.
La parole déborde.
Ce qui devait être une fin devient un face-à-face.
Un duel entre deux croyances. Deux manières de survivre à l’absurde.
L’un ne croit plus en rien.
L’autre s’accroche à tout.
Ils se jugent, se repoussent, se cherchent.
Et chacun, à sa façon, tord la réalité pour qu’elle ressemble à quelque chose.
Mise à mort de Kévin explore ce qu’on fabrique quand plus rien ne tient : les grands discours, les vieilles croyances, les blagues pour fuir le mal aise, les silences trop longs…
Tout ce qu’on invente pour ne pas s’effondrer.
Elle le fait avec une légèreté étrange, parfois cruelle, parfois drôle, toujours déséquilibrée.
Parce que même au bord du gouffre, on continue de jouer. De parler. De douter.
De vouloir que ça veuille dire quelque chose.
La pièce ne livre aucune vérité.
Elle observe ce moment où plus rien n’a vraiment de sens, et ce qu’on fait quand même pour continuer à tenir.
Peut-être que rien n’a de sens.
Et peut-être que ce n’est pas grave.
Parce que c’est peut-être à ce moment-là qu’on commence à inventer.
Pas une réponse.
Mais un élan.
Un sens fragile qui vient de nous

Représentations
Vendredi 24 octobre à 19h30
Samedi 25 octobre à 19h30
Dimanche 26 octobre à 17h
Ouverture des portes 30 min avant
Tarif: au chapeau
Réservations: miseamortdekevin@gmail.com