
Diaz, Un crime d’état
Projection à l’occasion des 20+2 ans des manifestation contre le G8 de Genova. Parce que se souvenir c’est aussi lutter contre la répression. Avec le témoignage d’un militant présent en 2001. Ces événements ont été qualifiés à l’époque par Amnesty International de « plus grave atteinte aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».
Fiction de Daniele Vicari, Italie, 2012, 120′, vo st fr
Les faits sont connus. Et même archiconnus. C’est justement pour ça qu’on a tendance à les oublier : samedi 21 juillet 2001, le dernier jour des manifestations et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, un peu avant minuit, des centaines de policiers italiens ont fait irruption dans l’établissement scolaire Diaz où logeaient manifestants et journalistes. Là, ils frappèrent aveuglément une centaine de jeunes, italiens et étrangers, sans armes et pour certains déjà endormis, et les arrêtèrent sans motif. Puis ils falsifièrent les preuves censées attester des crimes présumés de résistance aux forces de l’ordre et de port d’armes…
Bande annonce
INFOS pratiques
petite restauration, vins et musique de circonstance dès 18h30
témoignage : 19h30
projection : 20h00
Âge légal : (16)
Âge suggéré : (16)
tw : violences policières
