Cycle d’arpentage: Figures du communisme

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Cycle d’arpentage: Figures du communisme

Tant d’auteur·icexs à lire, de théories à découvrir, de parties d’histoire à reconstruire ! Et si nous le faisions ensemble ? La lecture, loin de se résumer à une activité passive, devient dès lors un outil d’émancipation, un acte politique et militant.

L’arpentage est une méthode de lecture collective issue de l’éducation populaire: on découpe le texte, chacun·ex lit dans son coin puis on met en commun. Il ne s’agit pas d’un apprentissage ni d’une restitution scolaire, mais bien de s’approprier un texte, de susciter l’échange et de mettre en perspective nos diverses expériences de luttes en échos à ces lectures.

Pour initier ce cycle, nous avons choisi trois ouvrages à découvrir lors de trois soirées :

Vous pouvez venir à l’une ou l’autre des soirées et même aux trois ! Le rendez-vous est fixé à 19h pour une soirée de lecture, d’échanges et de discussions.

Aucune préparation ou connaissance n’est nécessaire. Il est conseillé de ne PAS avoir lu le livre avant.

Ce soir: Figures du communisme de Frédéric Lordon

Pour finir ce premier trimestre, on vous propose de découvrir avec nous le dernier livre de Frédéric Lordon, économiste et philosophe, et réfléchir non plus sur la crise, mais sur ses alternatives. Dans son ouvrage, l’auteur va au-delà du constat et propose des figures concrètes. Voici ce que le quatrième de couverture nous en dit pour le surplus:

Le capitalisme détruit les existences. Il les détruit même deux fois. D’abord d’angoisse et de précarité en remettant la survie matérielle des individus aux mains de deux maîtres fous : le « marché » et l’« emploi ». Ensuite en rendant la planète inhabitable : surchauffée, asphyxiante, et désormais pandémique. Il faut regarder ces faits bien en face et s’astreindre maintenant à un exercice de conséquence. 1/ Le capitalisme met en péril l’espèce humaine. 2/ En 40 ans de néolibéralisme, l’espace social-démocrate où se négociaient des « aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que l’alternative de l’aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/ Sortir du capitalisme a un nom : communisme.Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l’être pour lui-même. Or, pour l’être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des figures. La fatalité historique du communisme est de n’avoir jamais eu lieu et pourtant d’avoir été grevé d’images désastreuses. À la place desquelles il faut mettre enfin des images de ce qu’il pourrait être lui, réellement.

Intervenant·es

Clémence Demay, doctorante en droit et co-autrice de Désobéir pour la Terre.
Daniel Curnier, enseignant, docteur en sciences de l’environnement et auteur de Vers une école éco-logique.

Collaboration

Ce cycle d’arpentage est organisé en collaboration avec les Librairies Basta! Des exemplaires des trois livres seront en vente le soir-même. Deux à trois exemplaires seront également disponibles en prêt lors de chaque soirée.

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Date et heure

mer 15 juin I 19:00 - 21:00
 

Date de clôture des inscriptions

mer 15 juin
 

Lieu

Prix

Prix libre et conscient